Cette décision nous apparaît donc aller à l’encontre de l’esprit de la réforme de la justice pénale des mineurs qui nécessite un engagement plus fort de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), pour favoriser une sortie de la délinquance rapide et réussie.
Actualités nationales
Journée d’études ENPJJ à Roubaix le mercredi 9 octobre 2024
À l’occasion de la création de son Observatoire de la formation, l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) organise le mercredi 9 octobre 2024 en son site central (Roubaix – Hauts-de-France) une journée d’études intitulée « À quoi servent les observatoires ? ». Les inscriptions, gratuites, pour cette journée à suivre en présentiel ou à distance, sont ouvertes jusqu’au 1er octobre 2024.
Formations ENPJJ et lettre d’information n°34 juillet 2024
Formations, médiathèque et lettre d’information proposées par l’École Nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (ENPJJ).
Préservons les principes de la justice pénale des mineurs
Cette tribune a été rédigée suite aux annonces du Premier ministre en avril 2024 concernant la justice pénale des mineurs. Elle devait être publiée dans un grand journal quotidien. L’actualité politique (dissolution, campagne électorale et résultats des législatives) en a décidé autrement. Il nous parait toutefois essentiel de faire largement connaître le rôle des assesseurs des TPE et de rappeler notre attachement aux principes de la justice des mineurs.
Enfants mineurs et responsabilité civile de parents séparés : revirement de jurisprudence
Jusqu’à présent, en cas de séparation des parents, la Cour de cassation considérait que la condition de « cohabitation » prévue par le Code civil pour engager la responsabilité n’était remplie qu’à l’égard du parent chez lequel la justice avait fixé la résidence habituelle de l’enfant. Dans une décision rendue le 28 juin 2024 (n° 22-84.760), la Cour de cassation opère un revirement de jurisprudence : dorénavant, lorsque des parents exercent conjointement l’autorité parentale à l’égard de leur enfant mineur, même lorsqu’ils sont séparés et que l’enfant ne réside que chez l’un d’entre eux, ils sont solidairement responsables des dommages causés par celui-ci.
Annonces du gouvernement concernant la justice pénale des mineurs
Suite aux annonces du gouvernement du 18 avril, renouvelées le 24 mai 2024, l’ANATPE tient à rappeler son profond attachement aux principes qui fondaient l’ordonnance du 2 février 1945, relative à l’enfance délinquante.
Article paru dans Le Monde de Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du TPE de Bobigny
Les annonces du gouvernement sur la justice des mineurs relèvent de l’improvisation, estime l’ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny Jean-Pierre Rosenczveig.
Mise en œuvre de la mesure d’intérêt éducatif pour les mineurs de 13 à 16 ans
Dans sa circulaire du 30 avril 2024, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, détaille le contenu de certaines des mesures annoncées par le premier Ministre dans un communiqué du 18 avril 2024, faisant suite aux cas de violences sur et causés par des mineurs dans les semaines précédentes. Elles concernent les mineurs âgés de 13 à 16 ans, dépourvus d’antécédent judiciaire, auteurs notamment d’atteintes aux biens de faible intensité.
Colloque annuel de l’AFMJF 30 et 31 mai 2024
Colloque AFMJF 30 et 31 mai 2024 à Paris. Programme en PJ.
Droit pénal des mineurs et justice restaurative
“La justice restaurative a enfin été intégrée au Code de la justice pénale des mineurs, sept ans après la loi du 15 août 2014, pourtant applicable dès le 1er octobre aux infracteurs majeurs comme aux infracteurs mineurs. Cependant, ce n’est pas sans inquiétude que des dérives s’observent tant dans l’interprétation des textes – principalement de l’article L. 13-4 CJPM – que dans la nature des pratiques – prétendues restauratives – qui sont appliquées.”